En route vers le Marathon de Paris 2023

Texte pour expliquer le principe

7 Février, de retour au Kenya :

Après une très longue journée de transport j’arrive de nouveau au Kenya, à Nairobi. Une nuit sur place puis je prends un vol interne pour rejoindre Eldoret. S’en suit 1H30 de voiture, mon périple s’arrête ici, à ITEN, le berceau de l’athlétisme mondial. Un début de stage avec beaucoup de kilomètres, sans trop d’intensité, pour réadapter mon corps au 2400M d’altitude.

Un stage intensif

Avec Patrick, mon coach, nous avons décidé de nous faire conseiller par Christelle Daunay, recordwoman de France de la distance, pour cette préparation marathon. Les séances spé-marathon font à minima 18km : s’ajoutent à cela le footing d’échauffement et de récupération, soit environ 30 kilomètres.

7 Février, de retour au Kenya :

Après une très longue journée de transport j’arrive de nouveau au Kenya, à Nairobi. Une nuit sur place puis je prends un vol interne pour rejoindre Eldoret. S’en suit 1H30 de voiture, mon périple s’arrête ici, à ITEN, le berceau de l’athlétisme mondial. Un début de stage avec beaucoup de kilomètres, sans trop d’intensité, pour réadapter mon corps au 2400M d’altitude.

Patrick n’ayant pu être présent sur le stage, ma femme m’a rejoint pour m’accompagner dans cette préparation exigeante. J’arrive à travailler sur des allures de 3,05 au km ce qui est plutôt bon signe en vue de mon marathon que je souhaite courir aux alentours des 3,07.

Bientôt le retour en France

Quelques jours avant mon retour en France, je suis rejoint pas un ami de longue date, Jeff Lastennet. Ancien international sur 800m, il est aujourd’hui kiné et a également travaillé en équipe de France d’athlétisme. Nous travaillons énormément sur mon diaphragme, qui a certainement causé ma défaillance sur mon premier marathon à Londres. J’essaie encore une fois d’être le plus pointu et assidu dans la globalité de ma préparation pour atteindre mes objectifs.

Jeudi 2 Mars, retour en France

Quelques heures avant mon départ, j’ai la belle surprise de retrouver Brian. C’est un jeune garçon qui l’an dernier m’a accompagné sur certains débuts de mes footings. Vous pouvez même l’apercevoir dans une vidéo tournée avec Kiprun sur ma chaine YouTube. Tout le charme du Kenya résumé dans son visage rayonnant. Ce pays et Bryan me rappellent constamment la chance que nous avons dans nos pays occidentaux.

Dimanche 5 mars, Semi-marathon de paris :

8h : départ du semi-marathon : 30 degrés de différence avec le Kenya.
Je me retrouve dès le premier kilomètre tout seul. Le groupe devant est trop rapide pour moi et personne pour courir sur mes allures ; je dévale donc les 21km097 de la capitale seul et dans le froid.
Je ressens de nouveau une gêne au treizième kilomètre, ce qui m’oblige à stopper mon effort pendant une quinzaine de secondes pour faire passer ce point de côté. J’arrive à me concentrer sur ma respiration pour ne pas penser à la douleur. Je vais finir les huit derniers kilomètres pour rallier la ligne d’arrivée.
Je reste content de ma performance, 7ème en 63min55secondes. Je suis à plus de 2min du temps de passage que je souhaiterais sur marathon dans un mois. Cette fois ci je devrais avoir plusieurs lièvres spécialement pour m’aider et plusieurs coureurs dans ce même objectif.

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